Il y avait de la vie au château de Luce… plusieurs vies même… jusqu’à ce que s’éteigne la doyenne de la famille. Il y a encore des lits au château de Luce… autant de lits qu’il y avait de vies. On entend encore au rez-de-chaussée le vieux Mussard jouer quelques de notes de musique. On imagine encore le vieux landau grinçant rouler et bercer un jeune bébé enjoué. Ce temps là n’est plus et, depuis, le temps a passé. Aujourd’hui, le château pleure sa vieille propriétaire disparue. Il pleure à grosses larmes de ne plus avoir de visites, d’avoir été abandonné… les murs sont froids et humides, la tapisserie se décolle et, dans un grincement perpétuel, frotte le mur au gré du vent.
La vieille dame avait pris soin de noter sur chaque clé de sa maison, la description de la porte qu’elle déverrouillait. Les visiteurs les plus malhonnêtes ont pu s’emparer du butin que contenait le coffre bien caché derrière une petite porte. Les plus malchanceux ont éventré les matelas et les édredons à la recherche du trésor de la grand-mère. Le trésor de ce château n’était pas celui-là…. son trésor c’était la vie qui y régnait à la belle époque… un trésor perdu, envolé, disparu à jamais.
J’aime beaucoup, très belles images, mais pourquoi château de Luce ?
Merci. Je ne sais pas pourquoi il s’appelle ainsi. Il porte d’autres noms d’ailleurs comme tous les châteaux abandonnés…
Très éloquent avec une belle mise en images.
🙂 Merci Phédrienne pour votre commentaire :-).