Notre journée d’exploration s’achève devant ce manoir en plein centre ville. Nous garons notre voiture juste en face de la porte d’entrée qui laisse passer à travers elle les regards des passants un peu trop curieux. Et les passants… passent et repassent régulièrement. Nous profitons d’une accalmie pour longer la façade et tester des entrées… et bingo, une fenêtre est ouverte derrière les volets entrebâillés. Voilà une ouverture possible mais bien trop risquée… la petite ruelle d’à côté nous parait être une solution plus discrète avec un accès par le jardin… après s’être acquittés d’un passage au-dessus d’un mur de deux mètres de haut évidemment…
Un mur à franchir… cela faisait longtemps… une bonne rigolade plus tard, nous marchons dans le jardin et nous dirigeons vers le bâtiment grand ouvert. Surtout ne pas s’endormir sur nos lauriers car nous sommes visibles depuis les fenêtres des voisins. L’intérieur est un parfait désordre et n’offre pas beaucoup d’intérêts photographiques. Nous sommes-nous bercés d’illusions ? Ouf, non, le grand landau blanc est encore là, même s’il peine à rouler, et le piano, bien que complètement inutilisable, tient encore debout…
Le jour disparaît, la nuit tombe, nous ne comptons pas dormir ici… problème… les voisins sont dans leur jardin et une camionnette empêche toute sortie par notre mur… et si notre fameuse fenêtre de devant devenait notre issue de secours ? Nous sommes déjà pliés de rire rien que d’y penser : sauter dans la rue avec tout notre matériel sur le dos et à la vue de tous ! La tête sortie, rien à gauche, rien à droite… on s’extrait l’un après l’autre entre deux passages de passants pressés…
Coucou Yoshimi, la fenètre a un petit garde-fou qui ralentit la sortie et aurait pu être fatale pour la dentelle de la robe. Les entrées et les sorties se passent plutôt en mode Cat’s eyes ;-).
Bonjour
J’étais pliée de rire à te lire en imaginant les images de ton récit.
Ce qui aurait été amusant (mais aurait abîmé la robe de mariée), c’est que les passants voient sortir de la propriété abandonnée, sautant fenêtre ou mur, une femme portant une robe de mariée