Nous n’aurons vu ni vampires, ni loup-garous pendant notre visite… seulement des dizaines de chauve-souris bien accrochées au plafond que nous avons dérangées pendant leur sommeil. Les voici, virevoltantes, au-dessus de nos têtes certainement agacées par notre venue. Il faut dire que nous ne sommes pas passés par la grande porte pour entrer au château Dracula. L’entrée, plutôt du genre étroite, ténébreuse et acrobatique, ne fut d’ailleurs pas simple à débusquer…
Nous retrouvons enfin la lumière du soleil après un passage dans la pénombre. De grandes pièces en enfilade se succèdent les unes après les autres. L’architecture y est étonnante, à la fois tout en rondeur, pointue et symétrique. Enfin… pas tout à fait, un pilier, planté tel un pieu en plein centre du hall d’entrée n’est pas tout à fait dans l’axe exact de l’escalier… fait assez dérangeant pour des prises de vue au millimètre…
Aucun volet ne claque, aucun oiseau de mauvaise augure ne piaille… juste le silence… un silence étrange, pesant et assourdissant que le gardien des lieux ne parvient même pas à déranger en grattant son barbecue dans la cour intérieur du château. Sa présence nous empêchera malgré tout de nous engager vers la belle chapelle du château que nous ne visiterons malheureusement pas.
Nous partons comme nous sommes arrivés… par notre petit trou de souris nous faisant vivre le comble de l’urbexeur… Le connaissez-vous ? Tout simplement de connaître l’intérieur du château sans y être aller une seule fois et… de ne pas pouvoir voir sa façade extérieure une fois sur les lieux. Nous avions déjà vécu cette expérience lors de notre visite du château de la lyre.